Nombreux sont ceux qui nous ont demandé avant que l’on parte en vacances quel col nous allions bien pouvoir monter cette année. Autant on avait réussi à garder la surprise pour la montée de l’alpe d’Huez de l’année dernière (dont vous pourrez retrouver l’article ICI ) autant cette année nous n’avons pas trop gardé secret cette ascension.

Donc vous l’avez compris cette année, avec Sylvie, on relie La Maurienne à la Tarentaise via le col de l’Iseran. Après l’alpe d’Huez mythique de l’année dernière, il fallait trouver une autre motivation et bien la caractéristique du col de cette année est que c’est le plus haut col routier de France et même de toutes les Alpes. Il Culmine à 2764m, çà commence à être haut pour faire du roller, on va voir comment se passe la respiration à une telle altitude. Sinon côté distance et dénivellation à parcourir ce n’est pas mal non plus. On partira de Bessans (lieu de nos vacances) donc on aura 7 km de plat jusqu’à Bonneval-sur-Arc (enfin c’est pas tout plat non plus on est quand même en montagne) puis ensuite, c’est 13km de montée pour plus de 1000m de dénivelé.

Col_de_lIseran_Bonneval_sur_Arc_profile (640)

La partie entre Bessans et Bonneval nous permet de nous échauffer avant le vrai départ de l’ascension. Ce départ est matérialisé par la première borne qui nous annonce le programme : 13km dont le premier sera à 7%. On a encore le sourire.

borne 1
borne 2

Nous voilà dans le vif du sujet. En fait, çà ne monte pas forcément très fort mais ce sont deux grandes lignes droites assez monotones et pas forcément agréables pour le moral, puis la pente augmente et on se rend vite compte du dénivelé déjà parcouru, après le premier virage on voit en contre bas Bonneval-sur-Arc.

bonneval

La bonne surprise : on voit une borne nous annonçant que le prochain kilomètre ne montera que de 3% c’est quasiment plat et on a même l’impression de redescendre après les pentes à 9% précédentes. Tout au long de la montée, on reconnait les paysages observés dans nos randos des jours précédents avec ces magnifiques glaciers.

glacier

Mais ce fut de courte durée car çà repart vers le haut et l’on voit bien le dénivelé à parcourir pour atteindre la route bien au dessus de nous. La température commence à descendre même si le soleil est toujours là. Sur les photos on voit bien que l’on se trouve à une bonne altitude : pas de forêt de sapin mais beaucoup de roches et de pierres.

pierre

Et puis voilà, on monte toujours et puis d’un coup on se retrouve devant la dernière borne et elle fait du bien après un tronçon très pentu à 10% de moyenne. On reconnait même les pistes de skis sur lesquelles on a skié sur le domaine de Val d’Isère.

dernier km
Tout au long de la montée, des vélos nous on doublé plus ou moins vite mais tous on eu l’air surpris de trouver des rollers à une telle altitude. Certains redescendent déjà et nous annoncent les derniers hectomètres.

Çà y est, c’est le dernier virage et nous voilà au col de l’Iseran en plein vent mais heureux d’être arrivés. On attend notre tour pour la photo traditionnelle du lieu. Un des cyclistes nous prend donc à côté de ces panneaux.

col

On ressent maintenant vraiment le froid du lieu, on se déchausse rapidement et entrons dans le bar-restaurant du col. Et c’est ainsi que l’on s’aperçoit qu’après un effort physique on redécouvre la joie d’un plaisir simple : un bol de soupe chaude. Vous remarquerez que c’est bien de l’eau dans les verres.

soupe

Il va maintenant falloir penser au retour, à notre habitude on commence à faire du stop au col mais il n’y a pas forcément beaucoup de trafic alors on commence la descente à pied pour se réchauffer par la même. Le problème est que l’on est moins bien chaussés que ces derniers jours et que mes tongs de plage ont pour seul avantage d’être légères à porter dans la montée. Quelques voitures passent mais ne s’arrêtent pas. On aura déjà parcouru 3 km ( c’est beaucoup en tong de plage ) quand une voiture s’arrêtera enfin pour nous redescendre à Bonneval. Là, on rechaussera pour refaire les 6 km de plat et nous revoilà donc à Bessans pour boucler la boucle.

En conclusion, on est encore très heureux d’avoir pu emmener nos rollers en altitude. C’est une très belle étape de la route des Alpes. Comme dans mes articles précédents je ne peux que vous encourager à tenter l’expérience de patiner en montagne.

Le CSB dans le col de l’Iseran

4 avis sur « Le CSB dans le col de l’Iseran »

  • 18 août 2014 à 15:49
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    Bravo, très bien, c’est normal, c’est notre fils et belle-fille.
    Mais 2700m,pourquoi ne pas continuer jusqu’a 4800 ?
    Bravo à tous les deux

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  • 18 août 2014 à 22:32
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    Bravo chouchou et loulou 🙂
    Merci de nous faire partager un bout de votre aventure à travers ce récit.
    À bientôt.
    Cyril

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  • 19 août 2014 à 11:51
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    Un grand bravo, bel effort, je vois que Sylvie à la forme, elle est toujours devant sur les photos ! Jolie coin

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  • 20 août 2014 à 16:59
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    Un sympathique récit et une jolie « petite » montée de plus a votre actif !!! Un grand bravo a vous deux !
    ps: je confirme , ils ont bien fait le plein de globule rouge !!!!!! 😉

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